Je m’appelle Justine Da Silva Ribeiro, j’ai 24 ans et je suis atteinte d’une maladie génétique rare, l’Amyotrophie Spinale Infantile qui m’oblige à me déplacer en fauteuil roulant électrique. Je suis fière de vous partager un peu de mon parcours, et j’espère qu’il vous donnera espoir.
Après un Baccalauréat Scientifique et deux années de DUT Gestion des Entreprises et Administrations, j’ai intégré une Ecole de Commerce.
J’ai décidé de faire une année de césure, entre ma première et ma deuxième année de Master Grande École. Ainsi, j’ai effectué deux stages longs afin d’appréhender davantage les spécialités qui m’intéressaient le plus pour mon Master à savoir la finance et les achats et ainsi faire un choix éclairé. Il faut dire que j’ai de la chance : j’ai pu trouver deux stages géniaux grâce à Handi-Sup. Je dois même dire que, depuis que je suis dans les études supérieures et que j’ai sollicité l’association, j’ai trouvé la quasi-totalité de mes stages par leur biais. Après avoir passé six mois dans le domaine de la finance au Crédit Agricole, je me suis révélée dans les achats au cours de mon dernier stage chez EATON. Si bien que je que mon choix était fait : je souhaitais devenir acheteuse, et c’est avec beaucoup de joie et de fierté que j’ai poursuivi l’aventure au sein de cette entreprise pour 24 mois d’alternance. A l’heure où j’écris ces quelques lignes, sans vraiment le réaliser, je suis même devenue salariée de cette entreprise, à temps complet, suite à ma diplomation.
Pourtant, “Justine, tu ne travailleras jamais.”, ce sont les mots de maman, très lucide, qui m’a toujours préparée à affronter la vie dans ses aspects les plus rudes. C’était sans compter sur le soutien, l’efficacité et les bons filons d’HandiSup. Pour le reste, Boulot, Culot, Bingo !
Handi-Sup, c’est aussi un soutien indéfectible pour affronter la montagne administrative à laquelle on est confronté lorsqu’on devient adulte. Quand on ne sait plus à qui faire appel, qu’on est noyé sous une dizaine de dossiers à remplir et qu’on ne sait pas par quel bout commencer, quand on se fait remballer par les infrastructures compétentes et dont traiter des sujets liés au handicap est le métier, quand plus personne ne sait vous aiguiller : on prend son téléphone et on appelle Handi-Sup ; Voilà LE réflexe à avoir pour éviter de perdre pied.
Ayez la certitude de tomber sur une main tendue, et prête à vous aider. Handi-Sup, je ne vous remercierai jamais assez.
Mention spéciale à M. Patrier, qui m’a sortie de bien des galères et dont les conseils sont précieux, et aux entreprises partenaires pour leur engagement, si important.